On a commencé à deux en 2014… et nous voilà encore plus nombreux en 2018 : six amis, six sportifs — ou plutôt six doux dingues — prêts à affronter les obstacles de la Spartan Race de Morzine.
Tout au long du parcours, des épreuves toutes plus folles les unes que les autres : pousser un pneu de tracteur, grimper à la corde, ramper sous des barbelés… bref, le genre de programme qu’on ne recommande pas pour un dimanche de repos.

Pourquoi s’infliger de telles souffrances ? Bonne question. Je crois, tout simplement, qu’on aime ça. Ce goût du dépassement, de la boue, des cris, de la fraternité dans l’effort.
Et puis vient ce moment où, au loin, j’aperçois l’arrivée. Je me dis que le plus dur est derrière moi…
Erreur monumentale.

L’épreuve du port du sac de sable restera gravée à jamais dans ma mémoire : 600 mètres de dénivelé positif, 25 kilos sur les épaules, les cuisses en feu, le souffle court, le cerveau en négociation permanente avec le corps.
Un instant suspendu entre douleur et fierté. Le genre d’épreuve qui vous vide, mais qui, paradoxalement, vous remplit d’un vrai bonheur. 

Je vous encourage encore une fois à lire l’article de Ludovic.